Test Lollipop Chainsaw Repop PS5

LOLLIPOP CHAINSAW RePOP est la version remasterisée d'un classique bien-aimé mettant en scène une pom-pom girl armée d'une tronçonneuse et une horde de zombies. Vaut-il la peine d'être acheté ? voici mon avis.

Ah, Lollipop Chainsaw, un jeu qui n'a pas vraiment reçu la reconnaissance qu'il méritait lors de sa première sortie en magasin. Du moins, pas assez à mon avis. Mais maintenant, il est de retour pour nous bénir une fois de plus avec ses vulgarités sauvages et sans vergogne. Si vous étiez fan de la belle œuvre d'art qu'était l'original, vous allez probablement adorer celui-ci aussi.

Initialement prévu comme un remake, Lollipop Chainsaw RePOP s'est transformé en remaster lors de son développement sous Dragami Games. Maintenant, avant que vous ne cliquiez en pensant : beurk, ce n'est pas un remake ? Je pense honnêtement que c'est la bonne décision. Le Lollipop Chainsaw original n'a que 12 ans ; pas assez pour nécessiter une refonte totale. Bon sang, nous ne pouvons même pas encore célébrer son passage à l'âge adulte. Un levage graphique et mécanique semble être le compromis parfait pour ce joyau particulier.

Alors oui, le jeu ressemble toujours à un jeu d'il y'a dix ans. Mais ce n'est pas une mauvaise chose. Bien sûr, certaines vieilles bizarreries comme le modèle du personnage principal qui reste rigide pendant certaines de ses attaques tournoyantes sont toujours là, mais vous ne le remarquerez probablement pas beaucoup lorsque vous trancherez des hordes de zombies.

L'histoire tourne autour de Juliet Starling, une pom-pom girl de lycée et une chasseuse de zombies. La plupart des membres de sa famille, tout aussi bizarres qu'elle travaille, également dans le domaine de la destruction de zombies. Sa mère ? Complètement inconscient du chaos qui les entoure. À part leur activité secondaire secrète, les Starlings vivent une vie assez ordinaire. Juliet a une routine adolescente typique : pom-pom girl, révisions pour les examens, une grave addiction aux sucettes et bien sûr, son petit ami Nick Carlyle, qui, comme sa mère, ne sait rien de ses « activités parascolaires ». Du moins, jusqu'à ce que leur école soit envahie par des zombies. Et après que Juliet, dans un accès de désespoir, ait décapité Nick et maintenu sa tête encore consciencieuse (avec de la magie, bien sûr) attachée à sa ceinture pour l'empêcher de devenir un zombie... elle finit par tout cracher.

C'est une intrigue très ironique que le jeu double pour un effet hilarant. Le tout crie au film d'horreur de série B, avec des dialogues sans vergogne, des effets spéciaux qui semblent à petit budget et une intrigue absurdement chaotique. Le doublement est également hilarant, avec tout le monde - vivants et morts-vivants - délivrant des répliques embarrassantes avec un engagement total. C'est assez glorieux pour vous faire verser une larme. Le style de combat de Juliet correspond parfaitement au thème, mélangeant le style de pom-pom girl avec le carnage à la tronçonneuse. Vous avez deux, ou plutôt trois types d'attaques de base : les coups de pompon (c'est exactement ce que vous imaginez), les coups de tronçonneuse et... quels sont ses attaques à faible impact. Mais même si vous pourriez être tenté de vous en tenir à ses attaques emblématiques à la tronçonneuse parce qu'elles sont, eh bien, emblématiques, elles sont aussi terriblement lentes. Spamez-les et vous finirez par vous faire gifler par des zombies avant de pouvoir porter un coup. L'idée consiste à combiner les attaques de pompon plus rapides dans des combos animés très risqués.

Malgré ce qui évoque les bandes-annonces, le système de combat de Lollipop Chainsaw RePOP est plus profond que ce à quoi on pourrait s'attendre. Au début, on a l'impression de devoir appuyer sur un bouton, mais à mesure que les mouvements de Juliet s'améliorent, on débloque de nouveaux combos qui ajoutent une vraie dimension stratégique. Le seul inconvénient ? Les infobulles des combos du jeu ne sont pas vraiment utiles pour comprendre leur fonction. Honnêtement, utilisez-les simplement comme guide d'exécution.

Pour débloquer ces combos et obtenir d'autres objets de collection, vous devrez vous rendre au Chop2Shop. C'est là que vous pourrez récupérer des améliorations de statistiques, des costumes, de la musique, des couleurs de cheveux et bien plus encore. Mais, bien sûr, rien n'est gratuit dans la vie. Croyez-moi, j'ai essayé. Quoi qu'il en soit, Chop2Shop fonctionne grâce aux médailles (or et platine) et la récolte de ces dernières est au cœur du jeu.

Heureusement, le broyage dans Lollipop Chainsaw est tout sauf fastidieux. Si l'obtention de médailles d'or est relativement simple, la clé pour récolter les médailles de platine, bien plus précieuses, est de maîtriser la chasse aux étincelles. Il s'agit d'une mécanique de combat qui vous récompense avec des médailles lorsque vous tuez trois zombies ou plus en une seule attaque. Simple en théorie, mais lorsqu'une nuée de zombies essaie de tripoter les fesses de Juliet, c'est plus facile à dire qu'à faire. Au moins, les boss sont aussi faciles à battre que de manger une sucette.

Vous disposez également d'une bande-son de choc, remplie de tubes qui font bouger la tête et vous maintiennent motivé pendant que vous regardez les médailles tomber.

Verdict : Au final, Lollipop Chainsaw RePOP est un jeu brillamment exagéré, délicieusement brut et follement amusant qui porte son ridicule comme un insigne d'honneur. Il ne prétend pas être autre chose qu'un pur divertissement, et dans un monde où tant de jeux recherchent un look filtré, propre et professionnel, il n'est honnêtement pas étonnant que l'original ait été et soit toujours un classique si apprécié.